FM Logistic a interrogé des entreprises* dans les secteurs des biens de consommation, du commerce de détail, et de la beauté et du luxe pour comprendre où ces entreprises en sont dans leur parcours de supply chain omnicanale. Voici les principaux éléments à retenir.
1 – Les ventes traditionnelles dominent, mais le e-commerce est en plein essor
Si les magasins physiques restent le principal canal de revenus, la montée en puissance du e-commerce est une réalité. Ce changement a commencé pendant la pandémie et a continué à prendre de l’ampleur, faisant des achats en ligne une partie intégrante des habitudes de consommation. Les multiples options de retrait et de livraison, l’augmentation de l’utilisation d’Internet et le nombre croissant d’utilisateurs de smartphones renforcent la croissance du e-commerce.
87 % des entreprises ont constaté une augmentation de leurs ventes en ligne depuis la pandémie.
2 – Une supply chain omnicanale entièrement intégrée est l’avenir
Nous pouvons nous attendre à ce que la tendance vers une supply chain totalement intégrée se poursuive, dans la mesure où les entreprises adoptent les technologies numériques, privilégient les approches centrées sur le client et recherchent des gains d’efficacité opérationnelle pour rester compétitives. Une chaîne d’approvisionnement intégrée, combinant la distribution B2B et B2C, peut permettre d’améliorer l’efficacité opérationnelle, de réaliser des réductions de coûts, d’optimiser la gestion des stocks, d’accroître l’agilité et bien plus encore.
56 % des entreprises interrogées ont une supply chain omnicanale entièrement intégrée pour les ventes en ligne et hors ligne.
3 – Des coûts élevés et une pénurie de stock favorisent l’adoption de la supply chain omnicanale
Le passage à une supply chain omnicanale découle principalement de l’engagement des distributeurs à réduire les coûts logistiques et les dépenses opérationnelles en éliminant les silos dans le processus de distribution. La pénurie de stock / les ruptures de stock sont une autre raison de cette transformation.
46 % des entreprises estiment que l’augmentation des coûts logistiques et les ruptures de stock ont influencé leur décision d’adopter une supply chain omnicanale.
4 – Le recrutement et la formation de ressources qualifiées sont les principaux défis rencontrés
Les retailers sont susceptibles de rencontrer des problèmes complexes lorsqu’ils se lancent dans une démarche de transformation de la supply chain. Le recrutement et la formation de ressources qualifiées sont les deux principaux défis à relever en raison de la diversité des compétences requises. Maîtriser la gestion des données, rationaliser les processus d’exécution des commandes et intégrer sans heurt la technologie sont d’autres défis clés à relever.
49 % des entreprises considèrent le recrutement et la formation de ressources nécessaires comme un défi pour la mise en œuvre de la logistique omnicanale.
5 – La plupart des retailers cherchent l’aide de partenaires 3PL pour mettre en œuvre leur stratégie omnicanale
Alors que les entreprises sont susceptibles de passer à une supply chain omnicanale en moins de deux ans, elles feront probablement appel à des prestataires de services 3PL. Elles ont besoin de partenaires qui les soutiennent dans leur intégration informatique, la parfaite exécution opérationnelle et la synchronisation transparente des données. Les entreprises attendent de leurs partenaires 3PL qu’ils les aident à améliorer la vitesse et la précision des livraisons, à rationaliser les systèmes informatiques et, en fin de compte, à améliorer l’expérience client sur tous les canaux.
66 % des retailers ont déclaré qu’ils recherchaient un soutien externe lors de la mise en œuvre d’une supply chain omnicanale.